RDC/États Généraux de la Communication et Médias : une rencontre pour panser la plaie du secteur

RDC/États Généraux de la Communication et Médias : une rencontre pour panser la plaie du secteur

Les états généraux de la communication et médias s’ouvrent ce mardi 25 janvier dans la capitale congolaise.

Selon le ministère de la communication et médias, 150 acteurs du secteur venus de l’intérieur du pays et de la diaspora vont se réunir du 25 au 28 janvier au centre Nganda à Kinshasa pour amorcer des réformes profondes.

Les maux de la presse congolaise sont trop importants.

Une absence permanente des contrats de travail pour les radiodiffuseurs incluant directement le manque de rémunération, une position qui expose le journaliste à la mendicité pire encore à la corruption, effet  »coupage« ,
La faiblesse des capitaux investis ainsi que l’inadaptation des infrastructures installées dans la plupart des radios émettant en RDC,
Une déficience en matière de programmation attrayante, respectueuse de la loi, de l’éducation des enfants adaptés aux bonnes moeurs et promotrice du développement,
La faiblesse institutionnelle et organique.

Des inquiétudes que partage le patron de la corporation des professionnels des médias

« Le secteur connaît d’énormes problèmes. Cette crise nécessite des réflexions et des réponses adéquates pour la bonne marche du secteur. D’où, pendant quelques jours, les experts de différents horizons viendront pour réfléchir sur des problèmes ainsi que des solutions à apporter. Notamment, l’assainissement du secteur de la presse, le secteur de la publicité, le cadre légal qui doit être aussi revisité. Parce que nous avons la loi de 1981 nous avons la loi de 1996 qui n’ont pas pu intégrer l’arrivée des médias en ligne, ou encore d’autres métiers liés à l’évolution et à l’innovation technologique», estime Gabi Kuba.

Prendront part à ces assises, en plus de l’Union nationale de la presse du Congo, entre autres les délégués de la Présidence de la RDC, du Gouvernement, du Parlement, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, du Conseil supérieur de la magistrature ainsi que ceux du monde scientifique.

Rossy MUHEMEDI

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