Il se tient depuis ce jeudi 27 janvier 2022 à Goma un atelier de validation d’une politique d’un plan d’action provincial de lutte contre les abus et exploitations sexuels dans la province du Nord-Kivu.
Au cours de cet atelier, une enquête menée par la division provinciale du genre, famille et enfant au Nord-Kivu montre que « 879 cas des filles ont été victimes des violences basées sur le genre, dont 59% des résidents, 32% des déplacées, 7% des migrants, 5% des rapatriés et 1% des réfugiés« . Cette révélation a été faite par la cheffe de division provinciale du genre au Nord-Kivu, Mme Marie Thérèse Sebagenzi.
Selon la même enquête, pour l’an 2021, un total de 11631 cas des violences basées sur le genre ont été enregistrés en province.
Au vu de cette enquête, plusieurs facteurs sont à la base de de cette pratique dont: la multiplicité de maisons de tolérance, mais aussi de l’impunité de la justice vis-à-vis des auteurs de ces actes.
Prenant la parole, la représentante du gouverneur militaire du Nord-Kivu, Mme Prisca Luanda, a eu à remercier tous les efforts consentis par les partenaires du gouvernement. Mais aussi elle a réitéré l’engagement de tous pour lutter contre les violences basées sur le genre.
En ce sens, l’objectif de cet atelier est de proposer un document pouvant mettre en place un comité provincial de lutte contre les violences basées sur le genre au Nord-Kivu.
Il est important de souligner que la thématique de ce projet a été installée au Nord-Kivu à partir de 2015 pour faire la promotion du genre. Notez que ces assises dureront deux jours soit du 27 au 28 janvier 2022, dans la province du Nord-Kivu, sous état de siège depuis le 06 mai 2021.
Amiral SENGHOR