Ce lundi 25 octobre, dans les rues de Goma, une psychose totale s’est observée, après avoir constaté une forte présence des éléments de la police nationale congolaise, dans des points chauds de la ville.
Et cela, après que les élèves des écoles publiques se soient prononcé sur leur marche de ce lundi 25 octobre 2021, pour exiger au gouvernement la prise en charge des enseignants, pour que ces derniers mettent fin à leur mouvement de grève.
Malgré l’interdiction de cette marche par le Maire policier de Goma, les membres des mouvements citoyens ont eu à découdre avec les éléments de l’ordre, d’où d’ailleurs certains sont aux arrêts.
Pendant ces temps, les élèves des écoles publiques, se sont rendus dans des écoles privées, pour exiger à ces dernières la solidarité en ces moments où ils ne sont pas en classe depuis l’ouverture de l’année scolaire 2021-2022 en République Démocratique du Congo.
« Des élèves d’autres écoles sont venus et ont commencé à nous jetté des pierres dans nos locaux. Voilà nous ne sommes pas stables, quand les enseignants des écoles publiques sont en grève, d’un moment à l’autre ces élèves peuvent s’apprendre à nous comme ils ont besoin et droit d’étudier. Nous n’avons pas le choix, il fallait libéré les élèves pour qu’ils rentrent chez eux…c’est pour leur sécurité« , s’indigne un préfet d’une école privée de Goma.
Pour rappel, la rentrée scolaire en République Démocratique du Congo était prévue pour le 04 octobre 2021, mais malheureusement, bientôt un mois déjà que les écoliers sont encore immobiles à leurs domiciles, en attendant tout éventuel compromis entre le gouvernement et les enseignants, pour ce qui est de leur prise en charge.
Amiral Senghor