Il va falloir attendre la sortie de la fumée blanche à la commission électorale nationale indépendante en RDC, car jusque-là on ne sait toujours pas qui sera le prochain président de cette structure (CENI), chargée d’organiser les élections de 2023.
Alors que les représentants des confessions religieuses doivent consentir sur un nom du futur président de la CENI, des doutes glanent encore sur ce poste clef pour organiser des élections libres, crédibles et transparentes.
Si pour certains de ce huit responsables des confessions religieuses sont animés par un esprit critique, mettant au dessus l’intérêt supérieur de la nation, il n’en est pas pour les autres qui de facto, sont manipulés par la classe politique.
Réunis pourtant ce mardi 27 juillet au siège de la Conférence Épiscopale du Congo, les représentants des confessions religieuses se sont séparé sans consensus, sur ce nom mythique, devra conduire à bon port le scrutin de 2023.
Où se trouve le couac ?
Deux géants en désaccord total avec les six autres :les représentants des églises catholique et protestante ont demandé la suspension de la séance, afin d’avoir d’amples d’informations sur certains candidats. Une thèse qui ne parvient pas à convaincre les six autres confessions qui, ont d’ailleurs quitté le siège de la conférence épiscopale pour se réunir à nouveau au siège de la commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), où les six représentants vont tenir leur conclave.
Mais qui sont-ils?
Il s’agit bien de l’Église du réveil, des orthodoxes, des musulmans, des kimbanguistes, de l’Armée du salut, des églises indépendantes, qui nécessairement vont jeté leur dévolu sur un nom qui, sera malheureusement controversé.
A qui celà profite t-il ?
Au regard de la situation actuelle, les représentants des confessions catholique et protestante semblent avoir pris le dessus par rapport aux autres, vu leur stratégie mise en place, aussi à travers leur implication de depuis toujours dans la politique du pays.
Cela s’explique par le fait qu’officiellement, il y a pas eu un nom, sauf des fuites d’informations dans l’entourage de ces six autres confessions religieuses, sur le nom Denis Kadima comme futur président de la CENI.
En outre, après le passage à la CENI de l’abbé Apollinaire Malumalu, du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, cet organe doit se doter une personne qui devra incarner les valeurs républicaines car, en Afrique, il est souvent rare pour un président d’organiser une élection qu’il perdra.
Enfin, advienne que pourra, 2023 il y aura élections, par le fait que le peuple congolais s’est déjà familiarisé avec le vote.