Enseignante à l’école primaire Shaba, une école catholique située à Goma, Sophie Valinande est aussi porte-parole des enseignants des écoles primaires publiques en province du Nord-Kivu.
Syndicaliste de son état pour défendre les droits de ses collègues, Sophie a toujours une vision, une approche, une perception des choses différemment de ses collègues syndicalistes.
« Nos syndicalistes sont devenus plus politiciens au lieu de défendre ou plaider la cause des enseignants. Ils ne parlent plus au nom des enseignants. C’est juste pour jouir de la politique et surtout les chefs qui sont en place« , pense Mme la maîtresse.
Avec un courage exceptionnel, la défense des droits des enseignants reste son cheval de bataille. Tout en fustigeant les assises de Mbwela 1, 2 basées sur des promesses irréalisables jusqu’à présent, avec une prime de gratuite de trente mille francs congolais, une prime qui peut être coupée d’un moment à l’autre, elle veut juste que le salaire de l’enseignant congolais soit ajouté et terminer selon le premier et deuxième paliers.
« Nous pensons que nos voix ne sont pas écoutées parce que nous n’avons pas quelqu’un à la tête pour booster et soutenir nos causes. Donc ceux-là qui sont là sont des gens bons qui ne s’occupent pas de la souffrance des enseignants, surtout ceux de l’école primaire« , renchérit Sophie.
Pour elle, pour inverser les choses afin de remettre l’enseignant congolais à sa place, c’est-à-dire dans des conditions sociales convenables. C’est d’ailleurs cela sa motivation de déposer sa candidature à la députation nationale en ville de Goma, dans le regroupement politique de ENVOL, pour que les droits des enseignants soient plaidés avec une ancienne du domaine.
Le souhait est de voir tous ses collègues enseignants et élèves à se rallier à elle pour soutenir et défendre leurs causes dans l’unité totale.
Amiral Senghor