En démocratie, les élections sont une opportunité unique pour renouveler une classe politique défaillante. La population congolaise, particulièrement celle de Goma s’apprête à se trouver ses nouveaux représentants, et ce à tous les niveaux.
Plusieurs challengers s’alignent pour relever l’immense défi électoral qui pointe à l’horizon. Patrick OLOMBE demeure, de nos jours, l’un des candidats députés nationaux pressentis déjà à l’hémicycle, de par l’engouement populaire qu’il porte avec lui.
Un guerrier contre les antivaleurs
Depuis plus de 60 ans, la RDC fleurte avec une médiocrité qui la détruit à petit feu. Patrick Olombe se veut être ce « salut » du pays, car naît et grandit dans les souches de la cendre volcanique et des guerres en boucle. « J’ai horreur du tribalisme. La seule voie de promotion chez moi, c’est la méritocratie« , a-t-il lancé rigoureusement ce samedi dans un petit dîner d’échange avec ses camarades de TAJI INITIATIVE, une fondation qu’il a impulsée.
« Goma iko Nguvu », un mystère à la tradition élogieuse
On ne cessera jamais de le dire : Goma regorge énormément de potentiels. Ce, dans tous les domaines de la vie sociale. « Le slogan Goma Iko Nguvu, j’en ai parlé pour la première fois quand j’ai mesuré l’immense potentiel qui reste enfui dans la jeunesse de Goma et la résilience dont font montre tous ces jeunes de la ville qui, malgré les difficultés de touts genres, ne cessent d’inventer des merveilles« , se souvient OLOMBE, qui s’est incrit, depuis 2008 dans la logique d’accompagner ces jeunes ingénieux.
Une politique humaniste
Biberonné dans une famille modeste, puis maturé par une longue carrière dans l’humanitaire, Patrick OLOMBE ne se voit pas renier ses valeurs intrinsèques. L’humanisme demeurera à tout jamais son cheval de bataille.
Ce combat de toute une vie change juste d’approche, mais la substance demeure intacte, basée sur l’homme de Goma. « À la base, je ne suis pas un politicien. Je ne saurais donc pas faire la politique politicienne. Je ferais la politique humaniste« , reconnaît-il.
La rupture d’avec le passé
Les élections en RDC, en l’occurrence à Goma, ont des motivations sociologiques. Dans le cas contraire, elles sont assises sur une forme de marchandage des voix entre les candidats (acheteurs) et les électeurs (revendeurs). Ce cancer travestit le caractère moral et méritocrate des votes où, au finish, seulement très peu de méritants se font élire.
Patrick OLOMBE s’inscrit en faux contre cette anti-valeur nuisible aux bonnes élections. « Je ne donnerai aucun franc pour être voté, parce que je ne veux pas être comme ceux-là qui ont profité de notre naïveté pour nous faire croupir dans la misère après avoir acheté nos consciences« , averti-t-il.
Les œuvres qui parlent
À l’issue de l’activité de l’avant-midi de ce samedi, la fondation Taji Initiatives a, comme dans ses habitudes, apporté un coup de boost en matériels aux jeunes du quartier Kyeshero pour l’assainissement de leurs milieux. Brouettes, bêches, gilets, pioches et autres outils ont été remis aux représentants du conseil local de la jeunesse.
Contre vents et marrées, en dépit d’innombrables coups bas auxquels il fait face, Patrick Lange OLOMBE reste optimiste quant-à sa capacité à réunir le plus grand nombre d’électeurs dans sa ville, Goma.
Gaéthan KOMBI