Nyiragongo : Conflit coutumier à Munigi, la première audience fixée pour ce mardi 10 janvier après le recours de la famille Kakoti.

Nyiragongo : Conflit coutumier à Munigi, la première audience fixée pour ce mardi 10 janvier après le recours de la famille Kakoti.

Le Conflit de succession coutumier opposant la famille Kakoti à celle de Kifende en territoire de Nyiragongo dans le groupement Munigi n’a pas encore été clos comme certains les pensent.

Alors que plusieurs sentences sont déjà prononcées en faveur et en défaveur de ces deux familles, la famille Kakoti a bon jugé portée recours aux instances supérieures dont la commission du règlement des conflits coutumiers (CCRCC) au niveau national, quelques jours après s’être sentie lésée par la sentence prononcée par la CCRCC provinciale.

« Me référant à l’article 15 de l’arrêté ministériel N°006 portant création, composition, organisation et fonctionnement des commissions consultatives des règlements des conflits et pouvoirs coutumiers CCRCC, stipule que quand il y a déjà une sentence qui a été prononcée, il y a un délais de 30 jours, et, quand il y a une partie qui s’est sentie lésée par la publication de cette sentence, a l’obligation de faire recours à l’instance superieure. Et donc, comme moi j’étais au niveau provincial, l’instance superieure c’était la CCRCC au niveau national.

C’est comme ça que nous avons jugé mieux d’introduire notre recours au niveau national. Et aussi a part ça, comme c’est un dossier qui a fait l’objet des discussions au niveau de la justice, et, la justice s’est déjà prononcée quant à ce, nous avons trois jugements produit par la justice, nous sommes aussi obligés de saisir les cours et tribunaux de notre juridiction, a fin de savoir si entre la sentence et un jugement qui est supérieur. Nous le disons parce que la famille Kifende avait déjà portée une plainte contre notre famille au tribunal de paix de Goma et il y a des jugements qui sont sortis montrant que c’est la famille Kakoti qui est reignante dans le groupement de munigi. Apart ça, la centence qui a été prononcée par la CCRCC provinciale n’a pas fait allusion aux documents que nous détenons.

Par exemple: Il y a plusieurs arrêtés que nous détenons depuis 1952 jusqu’en 2021, qui montrent que le pouvoir appartient à la famille Kakoti. Apart les arrêtés, il y a plusieurs PV de la famille reignante qui montrent clairement que le pouvoir nous appartient. Quand nous étions entrain de comparaître, il y a les membres de la famille Kifende qui ont témoigné que le pouvoir nous appartenait. Mais la commission n’a pas fait allusion à tout ça. Ils ont fabriqué une sentence d’ailleurs je ne sais pas où ils ont tirés les éléments et leurs soubassements. Voilà ce qui nous a obligé de faire recours à Kinshasa« , a indiqué Mwami Muhire Kakoti Olivier.

Pour l’ère, il est très important de signaler que ce dossier est loin d’être clos car, ses contours restent très complexes.

Signalons enfin que les deux parties sont priées été comparaître devant le juge ce mardi 10 janvier 2023 au tribunal de Grande instance de Goma.

La rédaction.

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