L’inspecteur de l’Inspection Générale de Finance ( IGF) Jules Alingete en forum avec des investisseurs américains a essayé de persuadé, de convaincre ceux-ci afin de venir investir en République Démocratique du Congo.
Dans l’extrait de cette vidéo, le chef de l’IGF dit à ses interlocuteurs :
« Soyez-en rassurés, nous n’avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la geurre à la télévision. Nous sommes à Lubumbashi, à Kinshasa, à Mbandaka, dans les grandes villes, nous n’avions jamais vu la guerre au Congo. C’est une situation à plus de 2000 kilomètres des institutions…»
Dans la logique, comme tout négociateur, l’on montre son côté sain. Par la même occasion, Il minimise les » troubles » qui sont perpétuels dans les différents coins du pays. Ce côté sain n’est tout de même pas irréprochable. Ce que vivent les peuples placés à des kilomètres des grandes agglomérations “ sécurisées” devrait être prise en compte par le locuteur afin de lui donner un sens de respects à son patron qui lui sait qu’il y a l’insécurité partout dans le pays.
«Je réaffirme que la RDC est un pays safe, il n y a pas de guerre au Congo en dépit de quelques poches d’insécurité créées à l’Est du pays par des groupes armés pilleurs de nos ressources…», martèle Jules Alingete
Avec l’avancée de la technologie, cela semble indéniable. L’investissement qui est d’actualité est axé dans les minerais, moins l’agriculture. Les terres cultivables sont à 60 % dans ces contrées où sévissent des “ petites poches d’insécurité” Si l’Est de la RDC est maltraitée ou malmenée pour des ressources alors le pari d’investissement adéquat est en danger.
Suite à cette sortie du patron de l’IGF , plusieurs réactions de désolation fusent des quatre points cardinaux du pays , voir même en dehors des limites nationales.
Plus d’une personne s’indigne et ne comprend pas pourquoi et comment un haut représentant d’une institution nationale peut couvrir de honte toute une nation.
D’autres vont dans le sens de condamner cette situation en l’élevant au rend d’une trahison à la nation, d’autres ne jurent qu’à sa démission. Le motif est « qu’il n’existe pas Kinshasa sans Goma, il n’y pas Ituri sans Lubumbashi, Djugu sans Mbuji-Mayi»
Il est bon de préciser qu’au cours de ce forum, il n’était pas seulement question de faire l’apologie de la sécurité au dépend de l’insécurité, c’était aussi l’adoubement de la persuasion et conviction des investisseurs. L’investissement est préférable mais pas à n’importe quel prix.
“Tous les points importants de gestion publique de notre pays sont sous surveillance. Toutes les grandes entreprises publiques de l’État, sont sous surveillance à travers la patrouille financière”, a rassuré Jules Alingete à Houston aux États-Unis.
Question : A-t-il convaincu les investisseurs par ce discours ?
Affaire à suivre
Didier Bujiriri
C’est franchement une honte pour notre oays