De nos jours, le côté féminin est encore touché par des questionnements en ce qui concerne le métier de pilote. Les personnes inquiètes ou intéressées se demandent : que devient une femme qui fait décoller et atterrir des avions ?
Mamitsho Pontshi Lobo , co-pilote de son état et secrétaire générale de l’association des pilotes en RDC y a donné une vue panoramique rassurante lors d’un espace tweet.
Le métier de pilote est une question pendante dans la communauté congolaise. Plusieurs questions se posent au tour de ce domaine aussi complexe que compliqué.
« Pour le métier de pilote, nous passons des examens d’aptitude physique,il y a des atterrissages automatiques mais il y a toujours l’homme pour accompagner, ce qui fait qu’il y a certaines restrictions. Il y a certaines maladies qui ne passent pas. Donc il faut respecter les normes médicales déterminées par le médecin aéronautique.» tenait à rassurer madame Mamitsho Pontshi.
150 pilotes, 4 femmes seulement !
Cette situation peut s’avérer alarmante dans un si grand territoire congolais qui nécessite des relais entre des villes et territoires. Ne dénombrer qu’un tel effectif est à synonymiser que l’évolution de l’aéronautique congolais a besoin de prendre plus des pieds en hauteur.
« Je serais la plus heureuse si on a une bourse, je suis aussi d’avis que ce soit la première femme qui a inauguré le ciel congolais qui puisse porter cette bourse. Ça serait une des réussites de mes combats, jai beaucoup de respect pour les aînés, dont Mme Mireille Mangala qui est la première femme qui a osé en RDC. Ça serait un plaisir d’honorer les femmes qui sont venues avant moi.» a continué la secrétaire générale de l’association des pilotes en RDC.
Place pour la jeunesse ?
« Je pense que le patriotisme devait animé chacun de nous . Ce serait ingrat de priver une personne qui arrive la chance d’émerger,» faisait savoir Mamitsho pour la promotion de la jeunesse dans ce domaine complexe d’aviation civile avant de poursuivre dans un angle décisif: «en tant que secrétaire général national de l’association des pilotes je vais me battre pour les jeunes pilotes qui sont encore au chômage. Ils sont au chômage parce que nous étions égoïstes. Tout le congolais a été égoïste quelques. »
À comprendre cette dame ambitieuse et forte, il serait effectivement décevant de voir l’idée de continuer à voir les choses dans une façon négative ou bondées d’un relâchement parce le Congo à développer est un seul pays. Donc il faudrait un soutien et une promotion de taille afin de relever le domaine de l’aviation civile en République Démocratique du Congo.
Les femmes pilotes accouchent difficilement ?
« Ces sont des stéréotypes qu’il faut briser » répondait la pilote de Congo Airways en se servant d’appui de sa camarade qui a eu son enfant sans complication le mois dernier.
Bien que ce domaine d’aviation civile n’est pas au top des attentes de la population d’une manière générale et de la clientèle en particulier , disons-le le nombre des appareils et les santé des aéroports peuvent faire peur.
À cet effet, avec l’évolution technologique, le temps ne stagnent pas, la robotique pourrait prendre à l’homme une place considérable.
Didier BUJIRIRI