Ce 02 Novembre, le monde a commémoré le 8e anniversaire de la journée internationale de la lutte contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Cette journée a été instaurée par les Nations-Unies à travers sa branche réservée à l’éducation (UNESCO), lors de l’assassinat à Kidal (Mali) en 2014, de deux journalistes français de Radio France Internationale (Claude Verlaud et Ghislaine Dupont).
Selon l’observatoire des journalistes de l’UNESCO, de 1993 à ces jours, 1480 journalistes ont été tués.
En RDC en général et au Nord-Kivu en particulier, cette journée a été commémorée en pleine méditation, vu le rapport très alarmant en ce qui concerne les agressions dont les journalistes sont victimes pour cette année 2021.
Pendant ces temps, dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, pour l’an 2021, 4 journalistes ont déjà été tués, dont 3 au Nord-Kivu (Barthélémy Kubanabandu de Kitchanga, Paluku Kibwana Tsongo de Kalunguta-Beni, Héritier Magayane de Bunyangula et Joël de l’Ituri), peut-on lire dans ce rapport.
« Nous demandons au gouvernement de pouvoir assurer la sécurité des journalistes. De poursuivre et de condamner les auteurs des crimes à leur égard. Il est inconcevable, inadmissible que l’on tire, que l’on arrête un journaliste, du fait qu’il a dénoncé le fait ou la vérité. Nous sommes des chiens de garde entre le peuple et le pouvoir. S’il y a des délits qui sont commis par nous, que la justice de nos paires nous juge« , s’indigne un journaliste de Goma.
En RDC, il faut noter que malgré que les indicateurs soient au rouge, il existe des structures qui essaient de défendre les droits des journalistes entre autres : Journaliste en Danger (JED) et L’Association d’Avocats pour la Défense des Médias (ASADEM), cette dernière qui est d’ailleurs basée au Nord-Kivu.
Amiral Senghor