Il se tient depuis ce jeudi au centre de presse du Nord-Kivu, un atelier de réflexion sur les mesures de protection des professionnels des médias contre les crimes dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
La partie Est de la RDC étant une zone où les groupes armés locaux et étrangers continuent à semer de l’insécurité, le travail du journaliste est aussi précaire. D’où la participation à cet atelier, des journalistes venus des territoires de Masisi, Rutshuru, Beni et de villes de Bunia et Goma.
Pour la présidente de l’Union nationale de la presse du Congo, section du Nord-Kivu, la nécessité de cet atelier est d’ “ aider les journalistes à continuer à jouer le rôle qui est le leur c’est-à-dire à se préserver, à se sécuriser car, la sécurité du journaliste c’est le journaliste lui-même.”
Et de renchérir en terme des recommandations aux journalistes :
« Il est demandé aux journalistes de travailler dans le respect des normes, de comprendre le contexte dans lequel nous sommes actuellement et de veiller à leur sécurité, de trouver des astuces adaptées à chaque zone. Que chacun à travers son milieu, pose des actes qui le sécurisé », a dit Mme Rosalie Zawadi.
« Un atelier très capital pendant cette période de l’État de Siège, du fait que beaucoup d’entre nous ont été et sont toujours victimes d’agressions des rebelles tout comme de certains éléments des forces armées », s’exprime un journaliste participant.
Prévu pour deux jours 28 au 29 octobre 2021 avec l’appui technique de la GIZ/ProPaix et la coopération Allemande, la fin de cet ateliers sera sanctionnée par des recommandations à soumettre aux autorités et aux journalistes, pour que ces derniers fassent leur travail sans être inquiétés.
Amiral Senghor