Grand dossier: Zoom sur le capotage du FCC-CACH

367 voix contre 7. C’est à ce vote haut la main que l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo avait fait tombé le gouvernement Ilunga Ilunkamba.

Le Chef de gouvernement issu pourtant de la même plate plate-forme Front Commun pour le Congo que la grande majorité des élus nationaux ayant voté pour sa destination.
Ce vote marquait alors un tournant majeur de « l’Union sacrée de la Nation « , une stratégie voulue par le président de la République Felix Tshisekedi ainsi pour se distancer de son prédécesseur Joseph Kabila, avec qui il était allié dans l’entame de son mandat dans la fameuse coalition Front Commun pour le Congo- Cap pour le Changement (FCC-Cash).

Loin avant ce vote par le parlement congolais, l’ancien président avait initié une intense campagne auprès de plusieurs représentations diplomatiques en RDC, chez les parrains de l’accord de la coalition qui le lie au président de la République Tshisekedi, mais aussi auprès de la Monusco.

A Kinshasa, l’ex président a, demandé à son ancien ministre des Affaires étrangères, le sénateur Léonard She Okitundu, de remettre cette lettre aux ambassadeurs de plusieurs pays de la communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui ont des représentations en RDC et ceux dont ne disposent pas de représentation, une autre figure de l’ancienne majorité était chargée d’aller les rencontrer ainsi que qu’au nonce apostolique.Selon Jeune afrique.
Le président Tshisekedi tient mordicus face à qu’il qualifie d’échec cuisant de l’expérience de la coalition, la seule solution, c’est la cohabitation. Le Chef de l’Etat congolais a adopté une autre posture suite à l’expérience malheureuse de la coalition FCC-CACH qui n’a pas pu relever les défis essentiels de la République malmenée par la persistance des divergences entre les partenaires, dans un discours de 6 décembre 2020.
Cette « Union Sacrée de la Nation » (USN) est rendue effective avec le contrôle de presque toutes les institutions du pays par le président Tshisekedi, d’où il a alors la voie libre pour exécuter son programme politique.

Rossy Muhemedi

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