RDC/Environnement: Singirankabo Kamondo Bertin, un champion de protection de l’environnement ombré par les velléités opportunistes

RDC/Environnement: Singirankabo Kamondo Bertin, un champion de protection de l’environnement ombré par les velléités opportunistes

Né le 14 septembre 1970 dans le territoire insulaire d’Idjwi, dans la province du Sud-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo. D’un cursus universitaire aussi authentique dans le domaine de développement rural avec une spécialisation à la clé , cet expert de développement rural et organisationnel veut rendre à la communauté ce dont son savoir dispose.

Originaire du village de Buruhuka chefferie de Rubenga, connecté son milieu naturel avec le monde extérieur via l’instrument incontournable de la révolution de la technologie actuelle, l’ordinateur: d’où certaines indiscrétions l’affirment comme le premier homme à l’introduir sur la terre ferme d’Idjwi, un fait d’une extrême rareté à l’époque.
Créateur d’un centre de promotion rurale vers les années 2003, monsieur Kamondo Bertin dit avoir oeuvré beaucoup plus dans un domaine de formation par ricochet de prédilection. “ J’ai la joie de faire le travail qui corrobore avec ma formation”, scande-t-il d’un sourire béat.

Sa présence dans le territoire d’Idjwi avait actionné la réalisation des projets d’une importante capitale auprès des populations locales ainsi que riveraines à sa terre natale. Notamment, le centre de formation en informatique installé au chef-lieu du territoire à Bugarula, l’introduction de la première radio communautaire sur l’île appelée O’buguma, la coopérative d’épargne et de crédit O’buguma toujours existante ( la banque du milieu local depuis 2009, encore d’actualité)
Ses engagements marqués d’une dose extrême d’esprit d’un homme généreux, le cinquantenaire partage le peu en sa possession avec son entourage, son souci réside dans le développement de ses concitoyens et l’autonomie alimentaire permettant de penser aux grandes réalisations.

Les risques liés à l’environnement sont nombreux et l’ampleur de leur impact sur la santé des hommes reste encore à déterminer, l’environnementaliste en est conscient.

Biodigesteur plastique pour produire le biogaz et digestat avec les déchets agricoles (elevage)

Cultiver bien la terre, c’est nous protéger, telle est la marque de fabrique de Singirankabo Kamondo Bertin. Pour protéger l’arbre, il faut bien prendre soin de celui qui existe déjà. Aux mille maux, mille solutions, dit-on. De part sa recherche, il réussit à mettre en place une entreprise bourrée d’une technologie de pointe pour remédier à la problématique d’abattage d’arbres dans son Idjwi natal en y mettant en place un projet de biogaz aux résultats reluisants et ainsi contribuer à protéger l’environnement.

Soucieux d’une agriculture comme cadre de business, l’environnementaliste Bertin Kamondo est à l’origine de l’entreprise Safari Agricole Kinase qui produit le biogaz servant de combustible pour la cuisson des aliments et ses déchets comme fertilisants de sol, sa matière première étant les déchets de bétail et de l’agriculture, plus besoin  de couper les bois pour la cuisson des aliments un acte menaçant pour la nature. Une solution au point nommé pendant que l’humanité est secouée par le dérèglement climatique occasionnant moult problèmes au sein de la communauté mondiale. L’entreprise déjà présente sur l’île d’Idjwi, les récents événements macabres  survenus au cours de l’année dans le territoire voisin de Kalehe appellent de vive voix l’installation de ce projet dans ce milieu pour augmenter la lutter contre les inondations et d’écoulement.

Biodigesteur plastique pour produire le biogaz et digestat avec les déchets agricoles (elevage)

Élever son milieu en investissant dans le développement féminin

De ce fait, il était à l’initiative de programme de promotion des initiatives féminines en leur octroyant des crédits bétail et de finances pour promouvoir l’émancipation féminine, associer à cela la scolarité des filles pour juguler tant soit peu le mythe africain et la logique du tier monde qui défavorisent les femmes, pourtant de vrais vecteurs du développement . Il avait songé notamment à la scolarisation des pygmées, les premiers occupants de son milieu, sur 350, seuls 5 ont pu finir le cycle universitaire.

Aux grandes âmes, les grands défis

Les défis auxquels fait face monsieur Kamondo sont de l’ordre de finances, les bailleurs de fonds ne participent pas à son oeuvre combien louable, l’état congolais ne subventionne pas à son entreprise pour permettre d’agrandir son rayon d’action. L’entreprise Safari Agricole Kinase étant présente dans la ville de Goma dans l’évacuation des immondices, dans les territoires d’Idjwi pour le projet de biogaz et à Kalehe pour cette même activité, le géniteur de l’entreprise pourrait voir d’un bon oeil le fait d’être appuyé dans ses efforts,un combat planétaire.

Rossy Muhemedi

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