Le naturel voudrait qu’il soit récompensé pour sa longue lutte, parfois même périlleuse pour sa vie. Espoir NGALUKIYE change de fusil d’épaule, même si le combat reste le même. De la rue à la chasse des institutions, l’amélioration des conditions de vies des congolais reste au centre de la motivation.
Prêt d’une décennie de lutte
À la différence de beaucoup de candidats à la députation Nationale, Espoir NGALUKIYE ne fait pas partie d’une génération spontanée des parvenus politiques. Durant un peu plus de 9 années, ce jeune, biberonné dans la LUCHA RDC (Lutte pour le Changement), le mouvement citoyen le plus emblématique du pays, ne faisait que bousculer le système politique congolais, malgré sa rigidité.
L’ère du champion
« Champion« , c’est ainsi que le surnomment ses camarades de la LUCHA dont il a malheureusement pris congé. Espoir NGALUKIYE, de par son dynamisme, sa fermeté, sa constance et son intrépidité, face à l’un des régimes les plus répressifs du monde, celui de KABILA, était perçu par plus d’un comme la relève parfaite du très regretté Luc NKULULA. Helas, comme on a l’habitude de le dire ; Les systèmes inexpugnables et solidement enracinés dans la « médiocrité » ne peuvent être efficacement combattus que de l’intérieur.
Une réalité dont a d’ailleurs conscience Espoir NGALUKIYE. « Le changement ne peut être réalisé uniquement dans les manifestations et les discours publics, mais doit également être poursuivi au sein des institutions politiques.«
À fleur d’âge, le « Champion » a déjà presque tout conquis, par la rue bien-sûr. Désormais c’est la consécration d’une lutte légitimitement acharnée qui l’attend. Et cela n’est possible que si Goma en décide ainsi.
Cela est d’autant plus vraissemblable étant donné que « Presque tous les élus de Goma ont échoué à leur mission parce qu’ils ont mis en avant leurs intérêts et ceux de leurs partis politiques. Nous allons demander à la population de Goma de se réveiller et sanctionner ces élus en élisant ceux qui vont apporter un changement« , interpelle NGALUKIYE dont le désir de casser le cycle de la « médiocrité dans les institutions » est inébranlable.
Comme son nom l’indique, NGALUKIYE s’érige donc en « ESPOIR » pour la population de Goma, qui vient d’un quinquennat presque creux.
Gaéthan KOMBI