RDC-RWANDA : les rôles des médias dans le conflit dans l’Est

RDC-RWANDA : les rôles des médias dans le conflit dans l’Est

La puissance des médias

Il est vrai que dans le monde moderne, pour faire la guerre, il existe plusieurs stratégies, elles peuvent être technologiques, militaires, politiques, économiques ou médiatiques.

Et pour l’ère, dans beaucoup de crises mondiales, la stratégie médiatique semble prendre le dessus par rapport aux autres, juste pour manipuler l’opinion de l’adversaire ou de l’ennemi.

Avec la théorie des effets directs, développée par Harold Lasswell:
« les médias ont un effet massif et immédiat sur la population, et qu’ils peuvent avoir un rôle déterminant dans le processus de décision du public. »

En outre, les médias contribuent ipso facto à fixer les modes de penser, à déterminer en grande partie les idées, les habitudes et les coutumes. Ils sont devenus en quelque sorte les « juges de la vérité« , car, ils décident et dictent la mode, la consommation et les modes de vie.

En ce sens, les grandes puissances définissent leurs politiques extérieures à travers une propagande médiatique. Ce qui fait que celui qui dispose un média fort et puissant, gère l’opinion publique/mondiale selon sa ligne éditoriale et son public cible. Ici donc, les Etats définissent les politiques de fonctionnement de leurs médias sur une région donnée (RFI Afrique, BBC Afrique, VOA…)

Problèmes des médias congolais…vue panoramique.

Depuis plus de deux décennies, la partie Est de la RDC est toujours en guerre, cette dernière qui est géostratégique, mais qui, la majorité du peuple congolais ne veut pas comprendre et prendre conscience.

Si depuis Joseph Kabila, il y avait pas une politique préalable pour l’information en République Démocratique du Congo, il en est de même pour l’actuel président Félix Antoine Tshisekedi. Et dans ce même bocal, les journalistes congolais y sont malheureusement au détriment de leurs conditions socio-économiques.

Oubliée par les autorités, la presse congolaise actuellement est comme une jungle, où on a des journalistes militants, propagandistes…juste par manque d’une politique stricte à l’égard des médias (avant la création ou pendant le fonctionnement), c’est-à-dire voir aussi le traitement de l’information.

Au-delà de ce gâchis, en RDC, plusieurs autorités gouvernementales commettent des erreurs par ignorance ou sciemment, en faisant confiance, en donnant plus d’estime aux médias étrangers internationaux, en mettant de côté les nationaux ou locaux.Cette perception des choses, est constatée jusque dans le public bas. C’est-à-dire les médias étrangers internationaux sont crédibles et fiables, pourtant, ils se laissent nus au vu et au su de tous sans le savoir (les gouvernants).

Apport des médias congolais dans la paix à l’Est

Dorénavant, les médias congolais sont là pour vendre rien que l’image positive de la RDC, du fait que cela fait un temps que ce pays est consommé mondialement comme l’épicentre de tous les maux.

En outre, pour accompagner/soutenir la seule et unique patrie, les médias congolais doivent prendre conscience en apprenant aux journalistes l’importance de la censure comme il en est le cas dans beaucoup d’autres pays.Autrement dit, l’intérêt supérieur de la nation doit être au dessus de tout, ainsi les politiques doivent emboîter les pas pour la vulgarisation médiatique.

Outre la censure liée au patriotisme, l’usage des termes/vocabulaires à tort et à travers issu de la manipulation extérieure liée aux intérêts géostratégiques de la RDC en Afrique et dans le monde, doit impérativement changé, c’est-à-dire des informations négatives liées à forces armées, à l’encontre de notre politique extérieure, être des sources fiables/partenaires de médias étrangers sont des comportements à bannir pour les journalistes.

De ce fait pour faire sortir le peuple congolais de cette hypnose impérialiste, il est aussi important de souligner avec le marqueur rouge que, seul le journaliste est face à son destin et sa conscience dans le traitement des informations. Mais au-delà de ces deux facteurs internes, il y a la ligne éditoriale du média et la politique mise en place par le gouvernement vis-à-vis des médias.
Face à ces trois facteurs, le développement et l’image positive d’un État passe par l’image voulue par les gouvernants.Et donc, comme la politique des médias semble être absente de la part du gouvernement, les organisations qui régulent l’information (CSAC) et l’esprit patriotique doivent animer les médias congolais et le journaliste congolais, en mettant des côtés les divergences/appartenances.

En somme, il est impératif pour chaque média/journaliste congolais d’apporter sa plus-value, en exprimant le ras-le-bol de la population congolaise et son dévouement de vouloir libéré le pays de la main mise systématique, imposée par la « communauté internationale« , sous anonymat des pays voisins (le Rwanda et l’Ouganda).

Amiral Senghor

Tribune