Nord-Kivu: à un an depuis le carnage de Goma, les messianiques ne décolèrent pas

Nord-Kivu: à un an depuis le carnage de Goma, les messianiques ne décolèrent pas

30 août 2024, cela fait exactement une année jour pour jour, après qu’un carnage avait été enregistré dans une secte mystico-religieuse à Nyabushongo au quartier Ndosho, en ville de Goma. En cette journée, une unité spéciale de la garde républicaine était déployée dans l’avenue où logait cette église et avait tiré sur les fidèles qui priaient à la veille de la commémoration de leurs fêtes dit des ancêtres. Selon des témoignages.

Un souvenir macabre de la part de Nyakasane Manegabe Emmanuel, responsable de l’union pour le progrès et la lutte contre les antivaleurs [UPLA] et adepte de Ephraim Bisimwa, prophète de cette secte. Celui-ci dit être consterné par la misère que vivent les orphelins des parents qui avaient perdu leurs vies lors de ce carnage, d’où son appel à l’assistance psychosociale du gouvernement à ces innocents.

« Les rescapés du carnage du 30 août en ville de Goma qui continuent à croupure en prison doivent être libérés car ils n’ont commis aucune infraction », ajoute t-il.

« Il faut une séance de réconciliation entre les militaires et les civils, sinon, ce carnage est une malédiction qui poursuivra l’armée congolaise », estime t-il.

Rappelons que dans cette même nuit, une animatrice qui tenait l’antenne vespéral à la radio Uwezo wa neno dit radio messianique avait été fusillé et predre sa vie en plein studio.

Josué Bulonfu

Actualité Société