Ce jeudi 28 octobre 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU vient de prendre acte de la demande de la République démocratique du Congo d’un retrait accéléré de la mission onusienne, même si certains pays membres sont inquiétés de l’impact d’un départ précipité car, la situation sur terrain est toujours préoccupante pour la sécurité de la population civile.
Cette prise de décision arrive juste une semaine après que le président congolais Félix Tshisekedi a insisté lors de son discours à la tribune de l’ONU sur un retrait accéléré de la Monusco du sol congolais dès décembre 2023, contrairement à un retrait qui était prévu à la fin de l’an 2024.
Celà fait maintenant plus de deux décennies que des Casques bleus sont présents en RDC, mais dont l’efficacité est toujours mise en cause par les autorités et la population du Congo-Kinshasa.
Pour rappel, ce sentiment anti Monusco de la part de la population congolaise, est dû à son inefficacité, mais beaucoup plus pendant cette période où certains territoires dans l’Est du pays sont sous contrôle des ADF (Ougandais) et M23 (Rwandais).
Et selon les analystes en géostratégie : Kinshasa se fait confiance actuellement après l’appel du Président Félix Tshisekedi à la mobilisation générale pour renforcer et réformer les forces armées, ces dernières qui doivent nécessairement prendre relève des Casques bleus.
Amiral Senghor