Nombreux l’ont juré. Avant les journées de vendredi et samedi 28 et 29 Avril, ils en entendaient que des échos brouillardeux, sans en savoir le contenu exact.
Les résolutions 1325 et 2250 des Nations Unies, ont été au centres de deux jours pleins d’échanges entre les journalistes et les artistes, sous la houlette de l’Union de Jeunes Artistes Dessinateurs et Peintres « UJADP AKA ». Slameurs, chanteurs, dessinateurs, mannequins, poètes et les professionnels de média ont, à cette occasion, à coeur ouvert, essayé de dénicher le point d’achoppement de ces deux résolutions qui insistent sur l’apport que peut avoir la femme et le jeune dans l’éradication des violences.
D’emblée, le vendredi, il s’est agit, grâce à Madame Grâce Kibanja, experte en genre, de sensibiliser les journalistes autour du contenu de ces deux résolutions votées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Dans un climat saint d’échanges et de convivialité, la facilitatrice a balayé en substance la 1325 et la 2250 au profit des participants qui n’en savaient véritablement pas grand chose. Des travaux en carefour, assortis des recommandations ont été menés pour s’assurer de l’appropriation de ces textes par les participants.
Même logique, même méthodologie, la deuxième journée, celle de ce samedi a été fructueuse autant que la première. Sous la facilitation de Johnson Ishara Butaragaza, les journalistes et les artistes ont épilogués sur les défis des résolutions 1325 et 2250 ainsi que les recommandations pour les surmonter. Le but étant de s’assurer de l’application de ces deux textes qui souffrent encore d’operationnalisation.
Ayant comme objectif : Former les artistes et les journalistes sur les résolutions 1325 et 2250 pour la promotion de l’Agenda
Femmes, Paix et Sécurité à Travers les activités Socio-Culturelles et Médiatiques dans la province du
Nord-Kivu, les deux ateliers, appuyés par l’Ambassade de Norvège en RDC et ONU Femmes, auront un impact de taille sur la société. La raison est simple, ils ont ciblés les leaders d’opinion, ceux dont le travail influe la vie en société. Tant mieux, journalistes tout comme artistes, tous se sont jurés de ventiler les acquis qui restent enfuis dans ces résolutions.
Gaéthan KOMBI