C’est dans une déclaration rendue publique ce vendredi 15 avril 2022 que ces militants réunis au sein de différents mouvements citoyens et groupes de pression ont dévoilé leur volonté de répondre favorablement à la décision du maire de la ville pour éviter les accrochages avec les agents de l’ordre.
Ces différents groupes précisent qu’ils soutiennent les actions menées sur les champs de bataille dans différents coins de la province du Nord-Kivu pour la recherche de la paix.
» Ce n’est pas parce que nous avons peur d’être arrêté que nous n’avons pas voulu manifester, mais au contre, par ce geste, nous voulons que les autorités Sachent que nous avons lancé cet appel à la population de manifester pour que nos vaillants militaires qui se battent sans reculent au front, le fasse avec assurance d’un accompagnement de la population. C’est un symbole de la confiance civilo-militaire militaire que nous appuyons et qui constitue un chemin obligatoire pour arriver à une paix durable dans notre province, » nous a signifié Jack Sinzahera, coordonnateur du collectif AMKA CONGO.
Dans cette même déclaration, ces militants ne sont pas parti par le dos de la cuillère pour prévenir les pays voisins qui sont pointés du doigt d’être à la base de la déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo que la population congolaise est prêt pour appliquer l’article 63 de la constitution afin de garantir la sécurité de la patrie.
» Nous mettons en garde ces pays voisins qui continuent à déstabiliser notre pays, cela pourra amener le peuple congolais à appliquer l’article 63 de la constitution pour sauvegarder l’intégrité du territoire national congolais. Nous sommes contre toutes formes des négociations avec les groupes rebelles, pour n’est pas encore une fois fragiliser l’unité de notre pays. Nous allons continuer à mobiliser la population de soutenir toujours nos militaires et de continuer le plaidoyer pour que le gouvernement congolais réduise sensiblement le salaire des ministres et députés nationaux pour que nos militaires soient bien traités » a martelé le coordonnateur de ce collectif des mouvements citoyens.
Contacter à ce sujet, le maire de la ville de Goma , le commissaire supérieure François Makossa Kabeya nous a indiqué qu’il a le devoir de faire respecter la loi à tout les niveaux en cette période de l’état de siège.
» Ce n’est pas par mauvaise foi que nous interdisons cette action de groupes de pression, mais en revanche nous sommes là pour faire respecter la loi qui est claire et qui interdit toute manifestation publique en cette période exceptionnelle de l’état de siège, » nous a précisé l’autorité urbaine, le commissaire supérieur François Makossa Kabeya.
Dans tout les cas, les militants réunis au sein des différents mouvements citoyens et groupes de pression ont révélé qu’ils vont poursuivre avec les démarches de sorte que les autorités de la province répondent favorablement à leur requête, celle d’organiser une manifestation pacifique pour le soutien des Forces armées de la République Démocratique du Congo, qui périssent sur le champs de bataille pour le bien de la population congolaise.
Fiston Issemwami