Il s’est tenue un atelier de réflexion sur l’enseignement spécial en province du Nord-Kivu avec les associations qui encadrent les personnes vivants avec handicap.
L’atelier s’est déroulé à Goma ce lundi 09 août en présence de la Force Syndicale Nationale fédération du Nord-Kivu, (FOSYNAT/Nord-Kivu) en collaboration avec la Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap au Congo ( FENAPHACO/N-K) et le Groupe d’Assistance aux Enfants en Déficience Auditive de la ville de Goma.
C’est après avoir fait un plaidoyer au ministère de tutelle à Kinshasa le mois dernier que le président provincial de la FOSYNAT a jugé rassembler toutes les parties qui se donnent corps et âme pour l’éducation, la formation, et l’enseignement de ces personnes vivant avec divers handicaps.
Au cours de ces assises, les diverses délégations ont mentionné le manque d’accompagnement, le manque d’appui financier et matériel pour renforcer l’éducation des enfants souvent considérés comme inutiles dans la société ( l’intérêt est de le signaler).
Il a été révélé que le manque criant des structures en milieu urbain comme en milieu rural pour accueillir plus de personnes fait à ce que les parents ou responsables n’amène pas leurs enfants à l’école.
Du côté du GEDAD et de la FENAPHACO il serait très choquant de voir imposer aux parents de payer pour ces enfants, alors que l’état pourrait les détacher, les alléger de cette tâche, mécaniser tout les enseignants qui s’occupent de l’éducation de ces enfants en déficience physique, auditive ou mentale.
Ils ont ainsi formulé le vœu qu’à la prochaine rentrée scolaire le gouvernement donne la chance à la formation et l’éducation spéciale.
Que le gouvernement, en passant par ses divers étages soit le ministère provincial de l’EPST, la division provinciale de l’EPST, toutes les provinces éducationnelles etc; puis booster le service de l’enseignement spécial en République Démocratique du Congo afin de protéger et de mettre ce secteur dans le droit.
Ces responsables d’écoles demandent au gouvernement de travailler ensemble, de prendre en charge les enseignants qui s’occupent de l’éducation spéciale et d’introduire le langage des signes dans les écoles afin de faciliter l’inclusion sociale.
La FOSYNAT promet, par le biais de son président provincial, Shamavu Bahala Innocent de faire parvenir ces recommandations à toutes les échelles de gestion de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique des la province à la capitale pour espérer des résultats positifs.
Didier Bujiriri.