Ce mercredi, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris part à une réunion multilatérale à Bengwela, en Angola, concernant le projet du corridor de Lobito. Cet événement majeur dans la sous région vise à revitaliser le vaste projet du corridor de Lobito, où le président de la RDC, Félix Tshisekedi a pris par à cette réunion multilatérale aux côtés du président américain, Joe Biden, l’angolais João Lourenço, Hakainde Hichilema, président de la Zambie ainsi que le vice-président de la Tanzanie.
Lors de son discours, le chef de l’État congolais a souligné l’importance de ce projet colossal pour la RDC. « Pour la RDC, c’est une opportunité stratégique pour valoriser nos ressources naturelles, » a-t-il déclaré, et d’ajouter: « ce corridor générera plus de 30 000 emplois directs et indirects. » Il a également exprimé sa satisfaction quant à la réduction du temps de transit des marchandises, précisant que « le délai actuel de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours. »
« Au-delà d’un simple axe de transport, ce projet représente une occasion unique d’intégration régionale, de transformation économique et d’amélioration des conditions de vie de nos citoyens, » a-t-il ajouté.
Le réseau ferroviaire, qui reliera les régions minières de la RDC et de la Zambie, est prévu pour transporter jusqu’à 20 millions de tonnes de marchandises par an d’ici 2030, créant ainsi un lien essentiel entre la RDC, la Zambie et l’Angola.
Les États-Unis vont investir plus de 4 milliards de dollars dans ce projet, en collaboration avec les partenaires africains concernés et européens. Les priorités incluent la création d’une nouvelle ligne ferroviaire de 800 km reliant la Zambie au port de Lobito en Angola, ainsi que la modernisation de la ligne existante de 1 300 km entre Lobito et la frontière angolaise avec la RDC, soutenue par un prêt de 553 millions de dollars.
Rossy Muhemedi