Portrait – Gloria Bash: “Dans quelques mois, années, peut-être on parlera de moi au niveau national et pourquoi pas international”

Portrait – Gloria Bash: “Dans quelques mois, années, peut-être on parlera de moi au niveau national et pourquoi pas international”

Gloria Bash, depuis février 2022, cette pépite de la musique congolaise est devenue un phénomène sur la toile. Ses covers cumulent de milliers voire un million de vues et sa voix épurée ne laisse pas indifférents les mélomanes. Seule artiste du Nord-Kivu au Vodacom Best of the Best cette année, la carck veut se frayer un chemin à la “Innoss’B”. Portrait de la future star de la musique congolaise.

Les talents ? Le Nord-Kivu et plus particulièrement la ville de Goma les comptent par milliers. Les artistes sortis de nulle part et qui s’imposent directement sur la toile sans avoir enregistré même un single en solo ? Goma ne compte qu’une seule cette année : Gloria Bash. Âgée de 19 ans, ses interprétations accrochent de milliers de personnes au-delà de la RDC pourtant, au début, Gloria ne voulait pas de cette vie.
«Je chante depuis que je suis en troisième primaire ,»a révélé Gloria qui, par la suite a intégré une chorale de son église pour se peaufiner. C’est en janvier 2022, que tout bascule. « Il y a un pote qui m’a dit que je chante bien et que je devrais tenter un truc en solo,» explique-t-elle dans une interview exclusive qu’elle nous a accordé depuis Kinshasa, où elle représente le Nord-Kivu au Vodacom Best of the Best. «C’est comme ça qu’il m’a amené dans un studio. L’ambiance que je trouve m’a accroché. Ensuite j’ai créé ma chaîne YouTube et j’ai commencé à faire de covers à ma façon. »

Actuellement, celle “ qui ne voulait rien attendre de la musique” et qui ne rêvait jamais d’être “ une chanteuse ”, compte 61K d’abonnés sur YouTube, 62K de followers sur Instagram, 16 K sur Facebook et 41 K sur Tik Tok. De statistiques inédites pour une artiste qui n’a jamais enregistré une chanson en solo et qui n’a que 3 mois de carrière, officiellement. «Quand j’ai commencé l’aventure, je ne m’y attendais pas», a-t-elle avoué avant de poursuivre : «Au départ, c’était juste me lancer et là je suis très fière de voir que j’ai maintenant un nom dans la ville. Aujourd’hui, grâce à moi, j’ai amené quelques concepts musicaux qui n’étaient pas là avant. Par exemple, medley, mashup… et que les gens ont vraiment kiffé.» Medley est une composition musicale légère faite de morceaux divers qui s’enchaînent et le mashup est une chanson créée à partir d’une ou deux autres chansons pré-enregistrées, habituellement en superposant la partie vocale d’une chanson sur la partie instrumentale d’une autre.

Gloria Bash


Fally IPUPA, comme point de repère et référence de carrière
Gloria Bash a été propulsée sur la scène et être plus en vogue, c’est ‘est en grande partie grâce à ses interprétations basées sur les chansons de Fally Ipupa jusqu’au point d’être appelée même Warrior, surnom de mélomanes de l’Aigle Congolais.

Vodacom Best of the Best, plus qu’une compétition pour Gloria Bash

Au départ, ils étaient 31 et maintenant il ne reste que 19 candidats dont Gloria Bash. Pour ne pas rater cette “opportunité”, elle a laissé, avec le soutien de sa famille ses études universitaires. “Je vais continuer l’année prochaine”, rassure-t-elle. S’il reste d’autres étapes importantes à franchir, Gloria reste ambitieuse et veut bien être sur le sillage de Innoss’B, qui a été révélé au niveau national grâce à ce télé-crochet il y a 12 ans. « C’est bien ça le rêve, c’est ça le but. Et j’espère que c’est possible. Je donne tout. Dans quelques mois, quelques années, peut-être on parlera de moi, au niveau national et pourquoi pas au niveau international. C’est le rêve. L’histoire, on l’écrira ensemble avec les fans»,a-t-elle souligné sereinement.
Mais avant tout, elle veut profiter du temps et grandir grâce à ce nouveau mode de vie kinoise et à la visibilité que cette compétition offre.

« Pour moi, ce n’est pas qu’une compétition. Il y aussi cette part de visibilité et ce côté d’expérience. La course, elle est encore longue mais moi, ce que je vais en sortant de cette compétition, c’est d’avoir encore une très grande visibilité. Aujourd’hui, certes, j’ai déjà un petit nom,  mais pas assez d’expérience. Cette compétition va m’aider dans ce sens aussi », à elle de conclure

David Kasi et Jacques Kyanga

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