RDC/Est: Dialogue obligatoire entre Rwanda/FDLR et Ouganda/ADF.

RDC/Est: Dialogue obligatoire entre Rwanda/FDLR et Ouganda/ADF.

« Il est très urgent que la communauté internationale impose au Rwanda de dialoguer avec les FDLR et à l’Ouganda avec les ADF pour que l’Est de la République Démocratique du Congo retrouve la paix. »

Telles sont les analyses de ce jeudi 09 juin 2022 du Professeur Dady Saleh, en réaction à cette nouvelle stratégie de changement de la tenue vert-noir de l’armée rwandaise, pour se camoufler aux côtés des rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru.

Pour cet analyste indépendant, il y a trois solutions pour que la partie Est soit en paix:
« La diplomatie congolaise doit s’active davantage pour que que la communauté internationale puisse prendre conscience de plus de deux décennies de guerre en RD Congo, en nous imposant l’accueil des réfugiés rwandais ; Les pays de la sous région doivent jouer leurs rôles sans hypocrisie, en évitant d’être des marionnettes, pour piller les ressources de la RDC ; La population congolaise doit barrer la route à tous les ennemis de la RDC, ce qui est entrain d’être fait d’ailleurs. »

Et pour Jacques Sinzahera, activiste du mouvement citoyen Amka Congo:
« Il pense que l’article 63 de la constitution doit être appliquée pour que tous les citoyens suivent une formation militaire accélérée, afin de défier le Rwanda et la communauté internationale. »

Cet activiste fustige le silence de la communauté internationale vis-à-vis de tout ce qui se passe en RDC depuis plus de deux décennies.

En ce sens, beaucoup d’analystes soutiennent l’idée de dialogue entre le Rwanda-FDLR et l’Ouganda-ADF, car selon eux, il suffit qu’il y ait renversement du pouvoir par un coup d’État militaire dans ces deux pays par ces rebelles, pour revoir encore les réfugiés se déverser sur le sol congolais.

Ce changement stratégique de l’armée rwandaise aux côtés de M23 arrive, quelques semaines après que deux militaires rwandais aient été capturés par les FARDC en territoire de Rutshuru, puis remis au Rwanda sur demande du président de la CIRGL, Joao Lourenço de l’Angola.

Amiral Senghor et Fiston Issemwami

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