RDC/Examen de la loi électorale : les forces de l’opposition s’annoncent en sit-in

RDC/Examen de la loi électorale : les forces de l’opposition s’annoncent en sit-in

Le bloc patriotique regroupant le Fcc de Joseph Kabila, Nouvel Élan de Adolphe Muzito, Ecidé de Martin Fayulu et autres sphères sociopolitiques annonce les manifestations publiques à partir du vendredi 06 mai 2022, un sit-in au palais du peuple pour exiger un consensus préalable entre parties prenantes autour des réformes de la loi électorale.

À la chambre basse du parlement congolais, les débats sont suspendus, pour permettre aux députés de l’opposition de rentrer dans l’examen de la loi qui facilitera au pays son quatrième cycle électoral. Ces derniers quittent l’hémicycle pour protester à l’extérieur.

Les élus de l’opposition soupçonnent leurs collègues de la majorité de préparer une fraude électorale en mettant sur table une proposition de loi électorale sans un consensus préalable, soutiennent ces derniers.

La loi électorale de 2006 ne cesse de subir des modifications, après celle de 2011, de 2015 et de 2018. Et pendant ces examens, les députés se trouvant dans l’opposition s’insirgeaient contre ceux de la majorité, et les accusations sont presque les mêmes. La partie de la majorité affirme que l’opposition ne cherche que le dysfonctionnement de cette chambre.

La présente loi électorale contient des réformes telles que, l’interdiction de distribuer de l’argent et des biens de valeur aux électeurs pendant la campagne électorale; l’interdiction des suppléants membres de la famille, le retour de la présidentielle à deux tours, l’interdiction de cumul des candidatures; le vote électronique; la dimension genre; l’obligation de publier la cartographie électorale et les résultats bureau par bureau, le recomptage des voix en cas des contentieux électoraux, la suppression du seuil électoral, la suppression ou non des assemblées provinciales…

Notons que l’examen d’une loi électorale en République démocratique du Congo est toujours sujet d’une grande controverse vu l’historiographie des partis politiques.

Rossy Muhemedi

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