Lors de la conférence de presse d’après match entre l’AS Dauphin Noir et le FC Lubumbashi Sport, l’entraîneur des kamikazes de Lubumbashi n’a pas boutiqué sa désolation et sa colère à l’égard de l’arbitrage de cette rencontre.
Ce fait s’est déroulé lors de la rencontre très importante opposant les dauphins noirs de Goma aux kamikazes de Lubumbashi ce lundi 31 janvier 2022 à Goma au stade de l’Unité.
Suite aux décisions arbitrales considérées de caractère à laiser les efforts fournis par son équipe, l’entraîneur de Lubumbashi Sport , Joseph N’Seka a commencé par étaler son ra-le-bol.
« Je ne voudrai pas parler du match, mais j’ai un rêve moi. Je veux voir Jean-Jacques Ndala siffler tous les matchs de Ligue 1, je veux voir Safari [Olivier] siffler tous ces matchs parce que c’est vraiment décevant jusqu’à ce point.» a lancé Joseph N’Seka en conférence de presse.
Furieux !
« Je dis , l’arbitre central que ce qu’il fait de son pouvoir décisionnel ? Parceque c’est lui à qui revient cette décision. Ça c’est une bourde qu’on ne peut pas supporter. Freiner comme ça les efforts d’un club c’est pas honnête, » poursuivait-il.
Dans la suite, il reconnait néanmoins la bonne physionomie de la rencontre où ses joueurs n’ont pas été efficaces dans leurs phases ultimes.
L’imbroglio qui a coûté l’espoir aux kamikazes dans les arrêts des jeux !
Dans ce instant, une cacophonie décisionnelle s’invite, les deux hommes en noir ne se comprennent pas , faute contre qui ou buts ?
On jouait les arrêts de jeu lorsque les kamikazes crurent égaliser et ramener ainsi 1 point. Sur cette action là, l’Assistant 2 signale une faute et oui l’arbitre central sanctionne la faute offensive commise et annule ainsi le but.
Dépités, les joueurs Lushwas demande une explication mais le jeu devait reprendre.
Dans la foulée, l’AS Dauphin Noir commet une faute de main dans la surface, une action que nient les locaux mais l’officiel central de la rencontre Mr. Birindwa estime que la balle était arrêtée dans sa course par la main adverse.
Accordé à quelques secondes de la fin, le penalty est arrêté par Jackson Lunanga ( homme du match de la rencontre) permettant ainsi de conserver l’avantage de 1-0 jusqu’au coup de sifflet final.
Cette contestation intervient dans un contexte, telle une maladie mondiale d’ “erreurs de jugement dans les prises de décisions par les officiels des matchs”en Amérique, Europe et en Afrique (CAN Cameroun actuellement).
Didier BUJIRIRI/Service des Sports