Les députés du territoire de Béni condamnent avec la dernière énergie les propos accusateurs, leurs infligés la semaine dernière par le commandant de la police ville de Béni le commissaire supérieur principal lamia Mina Sébastien, ceux d’être derrière les marches populaires de la jeunesse.
Autre fois accusé par les autorités d’appartenir aux groupes armés, ces élus du peuples sont pointé du doigt dans la destabilisation de cette partie de la province, surtout lors des soulèvements populaires.
Pour Jean Paul Ngahangondi, ces accusations gratuites sont une échappatoire pour justifier l’inefficacité de l’État des sièges.
Quelle proposition pour rendre efficace l’état de siège ?
»Il serait mieux de mettre fin à cette aventure qu’on appelle l’état de siège et remettre le pouvoir entre les mains des autorités civiles afin que les militaires puisse ses concentrer à l’essentiel qui est l’éradication des groupes armés et neutraliser les ADF qui continuent à endeuiller les populations au nord kivu », a dit Jean Paul Ngahangondi.
Accusé d’être derrière les groupes armés, aujourd’hui derrière les manifestants, est-ce un manque de respect à l’endroit des députés ?
»Cela est non seulement un manque de respect envers nous députés, mais une manière de justifier l’incompétence de cet État de siège », poursuivait JP Ngahangondi.
“Étant donné que le gouverneur de la province n’est plus commandant des opérations vu qu’il y a un coordinateur des opérations militaire qui travaille conjointement avec l’armée ougandais, il est maintenant opportun que la gestion de la province soit remise entre les mains des autorités civiles”,conclut-t-il.
Notons que dans son dernier discours, le commandant de la police de Beni, le commissaire supérieur principal Lamia Mina Sébastien a promis ne pas laisser la caravane après l’aboiement du chien. Qui sont ces chiens ? Dossier à suivre.
JMB