Nord-Kivu : L’Université de Goma est confiante pour éradiquer les VBG en milieu universitaire

Nord-Kivu : L’Université de Goma est confiante pour éradiquer les VBG en milieu universitaire

Dans le cadre des 16 jours d’activisme, l’Université de Goma “UNIGOM” et le Programme d’Accompagnement aux Étudiants ont organisé une ctivité d’échanges approfondies sur les violences basée sur le genre en milieu universitaire ce samedi 4 décembre 2021 dans la salle de réunion du bâtiment administratif de l’UNIGOM.

Illustration, Docteur Jules , donne son exposé sur la lutte contre les VBG, Ph. ©Saleh Chomachoma

Ces échanges ont connu la participation active des membres des comités d’étudiants, des enseignants, des médecins , de l’inspecteur provincial de l’EPST Nord-Kivu, des ONGs et d’autres structures qui combattent les VBG en province du Nord-Kivu, cela, sous une attention particulière des chevaliers de la plume .

Après la précieuse activité, le représentant du recteur de l’Université de Goma, s’est exprimé et est revenu sur le condensé de la journée de travail.

« Aujourd’hui l’activité consistait pour l’Université de Goma à dévoiler sa stratégie genre au sein de la province du Nord-Kivu. Au sein de l’Université de Goma, nous pensons et nous sommes convaincus que l’université ou le milieu académique a un rôle très important à jouer dans la lutte contre les violences basées sur le genre.» a lancé Me Éric Kambale, directeur de cabinet du recteur de l’Université de Goma.

Et de poursuivre.
« Et le constat malheureux a été tel que, ces pratiques malsaines ont commencées à ériger domicile même au sein des universités. Vous avez entendu parler des points sexuellement transmissibles […] et le nouveau comité de gestion de l’université de Goma et nous mêmes sommes très engagés pour décourager cela en milieu universitaire

Penser à l’idée que l’individu est le principal sujet à la base d’une violence perpétrée contre lui, Me Éric Kambale a balayé cette réflexion d’autant plus que ces pratiques ne devraient pas exister en milieu universitaire. Il en serait de même dans d’autres domaines dont le social, le professionnel, etc.

Me Éric Kambale ( G) et Passy Mubalama (D) , animant les échanges sur la lutte contre les VBG. Ph. ©Patrice

Dans cette même optique, l’idée de penser ou d’être favorable qu’une fille qui a été voilée est responsable de cet acte. Il parle ainsi des attitudes lesquelles sont déconseillées, l’hôte revient aux recommandations de la prudence parceque il ne faut pas aussi porté atteinte aux libertés publiques, aux libertés des personnes.

« L’Université de Goma avec les porte-parole des toutes les universités et les organisations humanitaires, la stratégie constituer un bloc pour décourager cela et aucune femme qui été violée n’a été responsable de cela.» a confié Me Éric Kambale à le-renouveau.net.

L’intervenante, Passy Mubalama, coordinatrice de l’ONG Action et Initiative de Développement pour la Protection de la Femme et de l’Enfant “AID PROFEIN” précise que l’exploitation sexuelle est une réalité dans les milieux universitaires et il faut vraiment que les jeunes filles arrivent à dénoncer lorsqu’elles sont victimes des ces abus, et de même pour les hommes.

« Au niveau des universités, les femmes devraient être conscientes du fait que entant femmes elles ont des capacités. Elles doivent mettre en avant ces capacités à la place de leur beauté qui pour est très importante mais, qu’on devait pas mettre en avant pour avoir certains avantages auprès des hommes. Pour moi c’est une question de responsabilité pour les femmes et des filles, mais surtout interpelé aussi les hommes.» dit-elle

Depuis l’arrivée du nouveau recteur de l’Université de Goma, Muhindo Mughanda, ils s’organisent plusieurs ateliers, conférences, sessions,etc pour le changement du narratif du monde académique en particulier l’UNIGOM et plus largement dans l’engrenage interuniversitaire du Nord-Kivu.

Didier BUJIRIRI

Éducation Société