Mondial 2022: RDC-BÉNIN, voici les 3 choses « à éviter, » côté congolais

Mondial 2022: RDC-BÉNIN, voici les 3 choses « à éviter, » côté congolais

La République Démocratique du Congo accueille le Bénin pour son match le plus important de la phase de groupes des qualifications pour le Mondial, Qatar 2022. Ce sera ce dimanche 14 novembre 2021 au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, sous le coup de 14h00, heure locale.


Les Léopards sont dans l’obligation de s’imposer pour déloger leur adversaire du jour. Les Écureuils chers au technicien français Michel Dussuyer sont leaders de ce groupe J, avec seulement deux points de plus que les fauves congolais.

Orgueil, Pression et Triomphalisme, … à éviter

Cette rencontre a une saveur très particulière, l’argentin Hector CUPER et ses Léopards sont appelés à faire très attention. Surtout, oublier la victoire acquise superbement en Tanzanie (0-3), le jeudi 11 novembre dernier.

« Ce qu’il faut faire, c’est éviter de l’orgueil, c’est-à-dire rester concentrer. Éviter toute pression sur les épaules des joueurs parce que vous verrez en pareilles circonstances, les autorités venant de part et d’autre, de différentes provinces de la RDC pour peut-être essayer d’apporter leur soutien de manière pas aussi bonne. Ce qui fait en sorte que le jour d’un match aussi décisif comme ça, il y a beaucoup de pressions sur les épaules des joueurs » propose en termes de conseil, Bella Luc MUKANDILA.

« Qu’on laisse les joueurs préparer le match contre le Bénin tranquillement, sans pression. Déjà quand vous avez des nouvelles pièces qui ont été injectées pour la première fois après quatre journées de compétition, vous avez Gaël KAKUTA par exemple qui joue pour la première fois dans ces éliminatoires et fait la différence.
Ce qu’il y a quand même un bon discours, un bon état d’esprit, il y a aussi cette volonté. Les joueurs eux-mêmes se disent des choses du genre: on est quand même la RDC, on ne doit pas rater les barrages de ce mondial
 » pense ce journaliste et analyste sportif congolais basé à Lubumbashi, la ville cuprifère.

Corriger les erreurs du passé

Pour ce membre influent de la rédaction sportive de Malaïka Radio et Télévision, côté congolais, les erreurs ont été suffisamment commises par le passé, il est temps d’en tirer des enseignements nécessaires pour faire mieux.

« Je crois qu’il faut éviter le sort de la fois dernière lorsque nous étions éliminés à une étape aussi décisive des éliminatoires pour le Mondial [par la Tunisie en septembre 2018, au stade des Martyrs, Ndlr]. Et donc, là, la RDC est bien partie certes pour se qualifier au niveau des barrages.
Qu’on garde le même mental, le même moral avec un bon discours, qu’on considère le match contre le Bénin comme une finale.
À ce moment là, nous allons faire la différence
 » espère notre interlocuteur.

Bon à savoir

La République Démocratique du Congo a déjà pris part à la phase finale de la coupe du monde, à une seule reprise sur les 21 éditions déjà organisées jusque-là par la Fédération Internationale de Football Association. C’était en juillet 1974, en Allemagne de l’Ouest. Dirigée sur le banc à l’époque par le Yougoslave Blagoja Vidinić, l’équipe nationale du Zaïre (ancienne appellation) avait été éliminée prématurément.
Mwanza Mukombo, la vedette Mulamba Ndaye et leurs coéquipiers, n’avaient marqué le moindre but mais en avaient encaissés quatorze dans l’ensemble dont la fessée contre la Yougoslavie (0-9). Humiliant!

Cette même année-là (1974), vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Egypte au mois de Mars, l’ogre zaïrois était l’unique représentant du continent africain à la fête mondiale du ballon rond dont il est question.
Dans l’histoire, la RDC est le troisième pays d’Afrique à participer au mondial après l’Égypte en Mai-Juin 1934 au Royaume d’Italie et le Maroc en juin 1970 au Mexique.

Coupe du monde?, le Bénin toujours spectateur

Le Bénin n’a jamais participé à la phase finale de la coupe du monde.

Un des petits poucets en Afrique

Au niveau continental, les Écureuils ne comptent aucun trophée de la CAN et pire encore, n’ont jamais atteint même le dernier carré.

Richard Muhima

Sport