Dans la matinée de ce vendredi 24 octobre 2021 , l’annonce de la l’assassinat de Sikitu Mudeyi dit Kifende, chef autoproclamé dans la chefferie de Bukumu, territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC a été rendue publique, même après qu’elle soit devenue virale dans les réseaux sociaux.
Selon les informations parvenues à la rédaction de le-renouveau.net, les forces armées de la République Démocratique du Congo sont intervenues après que des hommes armées considérés comme adeptes de Kifende aient affiché une résistance à la Police Nationale qui voulait l’interpeller.
Dans une région, à forte raison sous état de siège, les civils ne doivent pas brandir une arme contre les forces loyalistes, avec les risques d’être confondus à des ennemis, peut-on comprendre dans la communication de l’administrateur adjoint du territoire de Nyiragongo, le Com.Sup. Malosa Mboma Jean-Marie.
« Ils avaient une arme, et ils utilisaient ça,… S’ils se battaient sans arme on ne pouvait pas en arriver jusque-là. Lorsqu’un civil prend une arme pour tuer un policier ou un militaire, tu es confondu comme un autre militaire ou policier,»a indiqué le commissaire supérieur Malosa Mboma Jean-Marie.
Revenant sur la question des revendications des terres, l’administrateur policier adjoint Malosa regrette l’orgueil avec lequel certains individus procèdent . Il a précisé que ce dossier était dans les mains des autorités compétentes.
« De notre côté en tant qu’administrateur, nous avons tous ces dossiers et nous les analysons… ous attendons les réponses ,… Mais celui-ci a fait l’orgueil, c’est un rebelle…La loi indique que c’est le chef du territoire qui installe le chef du groupement,» a-t-il conclu.
Comprennant la circonstance ayant conduit à l’abattage par arme à feu de ce civil, l’autorité territoriale promet de faire une enquête et de rendre justice parce que l’objectif était d’arrêter Kifende.
Ce territoire de Nyiragongo est depuis longtemps en proie à des conflits de terre et de pouvoir.
La rédaction